Questions à propos de l’industrie de la fourrure?
Que des faits!
Est-ce que la fourrure est un choix éthique?
De nombreux facteurs influencent la détermination d’un choix vestimentaire spécifique comme étant éthique ou moralement acceptable. Ils comprennent : l’impact environnemental de la production des matières premières, de la fabrication et de l’élimination ultérieure du produit ; les conditions de travail des personnes impliquées dans toutes les phases de la production ; et la distribution des bénéfices (par exemple, « le commerce équitable »).
Dans le cas de la fourrure et d’autres produits d’origine animale, il y a encore d’autres considérations. Alors que les sondages d’opinion publique ont confirmé à plusieurs reprises qu’environ 80 % des nord-américains croient que porter de la fourrure est « une question de choix personnel », les recherches ont également démontré que, pour que l’utilisation des animaux soit considérée comme éthique ou moralement acceptable, les quatre critères suivants doivent être respectés :
- Utilisation durable : La survie de l’espèce ne doit pas être menacée ;
- Bien-être animal : Aucune douleur inutile ou cruauté ne doit être infligée ;
- Utilisation importante : Les animaux ne doivent pas être tués à des fins frivoles ;
- Gaspillage minimal : La totalité de l’animal doit si possible être utilisée.
Pour savoir comment l’industrie de la fourrure nord-américaine satisfait les quatre critères requis pour déterminer l’utilisation éthique des animaux, veuillez lire l’article de notre blogue : Why Fur Is The Ethical Clothing Choice (en anglais)
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Est-ce que dans l’industrie de la fourrure les animaux sont encore vivants lorsqu’on leur enlève la fourrure?
Absolument pas. La seule ‘’preuve’’ de cette allégation si souvent répétée est une horrible vidéo sur internet. Produite par des groupes activistes européens, elle montre un villageois chinois cruellement battre et dépecer un raton laveur asiatique qui est encore bien vivant. Il y a plusieurs indices qui démontrent que cette vidéo a été montée de toutes pièces.
En dehors de la cruauté évidente, il est beaucoup moins dangereux et plus facile d’euthanasier un animal avant de lui enlever la peau. Alors pourquoi quelqu’un voudrait-il faire cela ? Il est également étrange que cette vidéo –et seulement cette vidéo– ait été montrée à maintes reprises depuis que la Protection Suisse des Animaux (PSA) l’ait sortie en 2006; s’il s’agissait d’une pratique courante, nous aurions vu bien d’autres exemples.
En fait, quand cette vidéo est apparue la première fois, l’International Fur Federation (IFF) a demandé aux auteurs le film complet non édité et des informations sur la date et le lieu où l’incident s’est produit afin de mener une enquête complète. Ces demandes sont demeurées sans réponse, une réaction étrange de la part de groupes prétendant se soucier du bien-être des animaux. À moins, bien sûr, qu’une personne ait été payée pour faire ces actes horribles devant la caméra et que l’objectif réel de cette vidéo était plutôt de mousser les campagnes des droits des animaux… et les collectes de fonds ?
***
Condensed from: 5 Reasons Why It Is Ridiculous to Claim Animals Are Skinned Alive, TAF – The Blog, Jan. 20, 2016.
1. It would be completely inhumane
Contrary to what activists would have us believe, most farmers take great pride in what they do; they take good care of their animals and treat them with respect. After all, their livelihoods depend on these animals, and the only way to produce the high quality of mink and fox for which North America is known is by providing them with excellent nutrition and care. When you work hard to care for animals – seven days a week, 52 weeks a year – you certainly don’t want to see them suffer.
It is therefore completely ignorant (and insulting) to claim that farmers would treat their animals with cruelty. They certainly would never skin an animal alive!
2. It would be dangerous for the operator
If respect for the animals and normal compassion were not enough to ensure that animals are not skinned alive, the farmer’s self-interest would be. A live and conscious animal will move, putting the farmer at risk of being bitten or scratched or cut with his own knife – creating a real risk of infection or disease transmission.
Why would anyone expose themselves to such risks by skinning a live animal? The answer, of course, is that they don’t!
3. It would take longer and be less efficient
We’ve already explained the dangers of skinning a live animal – only common sense when you think about it – but let’s also take a moment to consider how difficult it would be.
Farming is a business and, like in most businesses, it is important to be efficient. Clearly it must be faster to skin an animal after it’s been euthanized. It is also important to understand that the skinning of a mink or other fur animal must be done very carefully, to avoid nicks and other damage that would lower the value of the fur.
So, again, why would anyone skin a live animal? Quite apart from the cruelty, it would make no business sense whatsoever.
4. It would spoil the fur
While activists like to accuse farmers of being greedy (“killing animals for profit!”), they don’t seem to understand that skinning animals alive would work against the farmer’s financial interest.
Today’s international markets are very competitive. The amount you earn for your fur is determined by a number of factors including pelt size, fur quality, colour … and damage. But the heart of a live animal would be beating and pumping blood; attempting to skin a live animal would therefore unnecessarily stain the fur.
Furthermore, after euthanasia, fur animals should be cooled thoroughly before pelting. Otherwise the fur can be damaged and the hair is prone to shed after tanning.
Yet another reason why animals are not skinned alive.
5. It’s illegal
In North America, Europe, and most other regions it is illegal to cause unnecessary suffering to an animal. Skinning an animal alive is therefore not only inhumane and immoral – it’s clearly illegal. Yet another reason why animals are not skinned alive.
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Est-ce que les produits chimiques employés dans le tannage et l’apprêtage des fourrures sont-ils nocifs pour l’environnement?
La production et la teinture de n’importe quelle matière vestimentaire doivent être strictement réglementées pour protéger le consommateur et l’environnement. Le tannage de la fourrure et les apprêts visent toutefois à préserver les poils et les follicules de la fourrure plutôt qu’à les détacher de la peau, comme c’est le cas dans le tannage du cuir. Les principaux produits employés sont les sels d’alun, incluant le sulfate d’aluminium. Ce sont des produits chimiques tout à fait bénins, car ils doivent l’être afin de protéger la fourrure. Les sels d’alun ont été utilisés depuis des siècles pour la purification de l’eau, pour réduire le pH du terreau à jardin et pour des usages médicinaux. Le sulfate d’aluminium est l’ingrédient actif contenu dans bien de produits anti-transpirant ; il est utilisé dans les crayons styptiques pour arrêter le saignement lors du rasage et pour soulager les douleurs de piqûres d’insectes. On utilise aussi le sel de table ordinaire (CCNI), de la lanoline et d’autres ingrédients naturels.
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Est-ce que le piégeage peut menacer des espèces?
Ryan & Minette Kole, trappers (British Columbia, Canada):
C’est pratiquement impossible ; les saisons de piégeage sont strictement encadrées par le gouvernement et par d’autres règlements mis en place aujourd’hui. En tant que trappeurs, notre objectif est de maintenir les populations fauniques stables et saines. Nous ne voulons pas épuiser nos ressources – nous n’aurions alors plus de travail!
La véritable menace pour la faune aujourd’hui n’est pas la chasse ou le piégeage, c’est plutôt la destruction de zones sauvages par l’activité industrielle. Les trappeurs sont ceux qui surveillent ce qui se passe réellement sur le terrain ; ce sont eux qui pressent la sonnette d’alarme et collaborent avec les entreprises d’exploitation forestière et le gouvernement pour protéger les habitats naturels. La chasse et le piégeage bien réglementés est une solution, pas une menace.
Truth About Fur :
Dans le passé, il y avait peu de règlements régissant la chasse et le piégeage et le nombre de certaines espèces a en effet considérablement baissé. Dès le début du XXe siècle, un organisme de réglementation a commencé à être bâti pour contrôler les récoltes au niveau des états et des provinces et, au niveau international, pour s’assurer que les espèces sauvages n’étaient pas mises en danger par le commerce de la fourrure. Aujourd’hui, les règlements visant le piégeage des animaux à fourrure visent à assurer l’utilisation durable de cette ressource naturelle renouvelable.
Pendant ce temps, l’élevage agricole d’animaux à fourrure (en particulier du vison) a connu une croissance importante et a servi comme soupape de sécurité en réduisant la pression sur les populations sauvages lorsque la demande augmentait.
Grâce à des règlements stricts et des pratiques de gestion modernes tous les types de fourrures utilisés aujourd’hui proviennent de populations abondantes. Les populations de castors, par exemple, ont fait une reprise spectaculaire après une surexploitation historique et sont aujourd’hui abondants en Amérique du Nord. Les ratons laveurs, les coyotes et les renards sont plus abondants aujourd’hui que jamais auparavant.
Réponse par :
RYAN & MINETTE KOLE, trappeurs certifiés (colombie britannique, Canada); Truth About Fur
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Est-ce que les animaux d’élevage sont tués de manière humanitaire?
Voir la vidéo (en anglais)
Réponse par :
Dan Mullen
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Code de pratiques pour le soin et la manipulation des visons d’élevage
Par Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage
American Veterinary Medical Association Guidelines for the Euthanasia of Animals
Quels sont les types de fourrures utilisés dans l’industrie?
De nombreuses espèces d’animaux à fourrure sont utilisées dans l’industrie de la fourrure pour répondre aux différents segments de marché. Pour le marché du luxe, le vison, la zibeline et le chinchilla sont parmi les fourrures les plus utilisées. Pour les segments de marché moins chers, les fourrures les plus populaires sont le lapin et divers types de fourrures de mouton : les peaux de mouton, l’agneau et les peaux lainées. La fourrure de lapin et de mouton sont pour la plupart des sous-produits de la production alimentaire humaine.
Plus de 80 % des peaux utilisées aujourd’hui dans le commerce international de la fourrure proviennent de fermes. En Amérique du Nord les fermes produisent du vison et du renard de très haute qualité, tandis que d’autres régions agricoles produisent une variété d’espèces, incluant le vison, le renard, le chinchilla, le raton Asiatique, le lapin Rex et le mouton karakul (également connu sous le nom agneau persan ou Swakara).
Les fourrures prélevées dans la nature sont toujours très importantes, représentant près de 20 % de toutes les fourrures utilisées. Les plus grands producteurs de fourrures sauvages sont le Canada et les États-Unis; en fait, près de la moitié de toutes les peaux produites en Amérique du Nord aujourd’hui sont issues de milieux sauvages. Il s’agit d’une grande variété d’espèces, dont parmi les plus prisées se trouvent le coyote, la martre, le pékan, le lynx et le lynx d’Amérique. Moins recherchés mais très abondants et très polyvalents sont le castor, le rat musqué, le raton laveur, l’opossum et le renard roux. De petites quantités de fourrures sauvages proviennent aussi de Russie (zibeline), d’Europe (renard) et de l’Amérique du Sud (renard, ragondin).
Réponse par :
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Que fait-on avec les déchets de la ferme?
Voir la vidéo (en anglais)
Répondu pour:
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Est-ce que les animaux sont élevés uniquement pour leur fourrure?
Voir la vidéo (en anglais)
Réponse par :
Dan Mullen, Président de la Nova Scotia Mink Breeders Association
Plus d’informations :
Crabbing tips (mink carcasses are popular with crabbers)
Par Fishyfish.com
Versatile mink oil: An under-appreciated resource
Par Truth About Fur – the Blog
Biofuel
Par Wikipedia.
Animal fat-based biodiesl: Explore its untapped potential
Par Biodiesel Magazine, Feb. 10, 2009.
How to make fuel from animal fat
Par Ready4itall.org.
Comment travaille-t-on réellement dans une ferme d’élevage de vison?
Réponse par :
Kirk Rankin, Président de la CMBA (Canadian Mink Breeders Association)
Plus d’informations :
Zimbal mink farm: A Wisconsin family affair
Par Truth About Fur – the Blog
A year on a mink farm. Part 1: Breeding
Par Truth About Fur – the Blog
A year on a mink farm. Part 2: Whelping and weaning
Par Truth About Fur – the Blog
A year on a mink farm. Part 3: Growing up
Par Truth About Fur – the Blog
A year on a mink farm. Part 4: Fur time
Par Truth About Fur – the Blog
Comment sont piégés les animaux sauvages en nature?
Est-ce que les pièges à patte (de rétention) sont encore utilisés en Amérique du Nord?
L’utilisation de pièges traditionnels à mâchoires en dents de scie d’acier n’est plus légale en Amérique du Nord depuis près d’une cinquantaine d’années; le seul endroit où vous les verrez aujourd’hui c’est dans les musées – ou dans les publications des activistes animaliers!
Les ”pièges à patte” (ou de rétention) modernes sont très différents des pièges d’autrefois. Les barres de rétention sur les pièges ”soft-catch” sont enduites d’un coussinet caoutchouté et, sur certains modèles, elles sont remplacées par un simple câble de retenue (lacet). Les systèmes qui retiennent le piège sont munis de ressorts amortisseurs et de viroles afin d’éliminer tout risque de blessure. Au Canada, leur utilisation est très limitée dans le piégeage commercial (seulement 2% des captures totales). Ils servent régulièrement à la capture d’animaux (tels loup, coyote, renard, ours noir, lynx) dans le cadre de recherches scientifiques où, par exemple, les animaux sont relâchés après la pose de colliers émetteurs. Cela démontre à quel point ces pièges ne causent pas de blessures.
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Pourquoi les pièges à patte sont-ils nécessaires?
Bien que les pièges de mise-à-mort rapide soient généralement préférables du point de vue humanitaire (parce qu’aucun animal sauvage n’aime être immobilisé), les pièges à rétention de prises vivantes sont toujours nécessaires pour capturer les plus gros prédateurs (qui sont trop forts et méfiants pour les pièges de mise-à-mort rapide), ou lorsque les autorités de conservation ont besoin d’installer des colliers émetteurs sur les animaux ou de les délocaliser. Le fait que les biologistes de la faune utilisent les pièges de rétention modernes pour capturer et libérer sains et saufs les coyotes, loups, lynx et autres animaux, est la preuve évidente que ces pièges ne sont pas les engins diaboliques que les activistes voudraient nous faire croire.
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Comment les animaux piégés sont-ils tués?
La plupart des animaux sauvages à fourrure capturés pour leur fourrure –plus de 90 pour cent de la production au Canada– sont aujourd’hui prélevée au moyen de pièges à mise-à-mort rapide. Seule une petite portion (15%) des loups, coyotes, lynx et renards, sont capturés avec des pièges de rétention (capture vivante) et ce de façon très marginale et dans des conditions bien précises. Au Canada, ce sont les seules des 22 espèces d’animaux à fourrure pour lesquelles l’utilisation de ces pièges est encore légale. Une fois capturés dans ces pièges qui sont visités dans le délai le plus court possible, ces gros prédateurs sont euthanasiés avec un projectile d’arme à feu de petit calibre tiré au cerveau; c’est la seule méthode recommandée dans les manuels de formation des trappeurs partout en Amérique du Nord et par les associations vétérinaires. Dans certaines régions, les trappeurs agréés peuvent détenir un permis de port d’armes de poing de petit calibre à cette fin car il n’est pas toujours pratique de transporter une carabine, en plus tous les autres équipements, lorsqu’on se promène en raquettes à neige à travers la forêt.
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Comment sont tués les renards d’élevage?
Voir la vidéo (en anglais)
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Comment savoir que seuls les animaux ciblés seront capturés?
Les trappeurs modernes ont une série de techniques pour s’assurer que seuls les animaux à fourrure qu’ils ciblent seront pris dans leurs pièges. Par exemple, les pièges de la martre sont placés sur des branches d’arbre dans des boîtes spéciales pour les mettre à l’écart des chiens et même des oiseaux. L’emplacement, le moment et la façon dont les pièges doivent être installés, les leurres et les appâts à utiliser, sont des notions enseignées dans les cours de formation des trappeurs pour s’assurer que seules les espèces ciblées soient prises.
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Que fait-on avec le reste de l’animal piégé après que la fourrure ait été prise?
Pour les autochtones et trappeurs vivant loin des centres urbains, le castor et autres animaux sauvages à fourrure fournissent de la nourriture ainsi que de la fourrure et du revenu. Tout ce qui n’est pas mangé par les trappeurs et leur famille est retourné à la forêt pour nourrir d’autres animaux sauvages pendant l’hiver.
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Pourquoi avons-nous encore besoin du piégeage? Est-ce que Mère Nature ne peut-t-elle pas se rétablir toute seule?
Je peux comprendre pourquoi certaines personnes peuvent penser cela, surtout si elles ne sont pas au courant de la façon dont l’homme a empiété sur la nature à travers ce pays et l’a profondément transformée. Nous n’avons plus un environnement ’’naturel’’ et nous ne pouvons plus esquiver notre responsabilité de redonner un peu d’équilibre à un système qui a été radicalement bouleversé. Les biologistes parlent souvent de la ’’capacité de support’’ d’un habitat naturel. Mais aujourd’hui, il faut aussi penser à la ’’capacité de support sociétal’’, en d’autres termes, le nombre d’animaux et les sortes d’animaux que l’homme est prêt à tolérer à proximité? Les coyotes et les renards sont en train d’happer des chiens et des chats de l’arrière-cour de maisons dans beaucoup de villes et de villages. Les orignaux et les cerfs entrent en collision avec les voitures provoquant des blessures graves. Les castors inondent des forêts et des routes, des champs et des propriétés ; les ratons laveurs et autres espèces sont porteurs de maladies dangereuses et de parasites, y compris la rage et les ascaris intestinaux. Nous coexistons à proximité d’animaux sauvages dans une grande partie de notre pays et nous devons y maintenir un quelconque équilibre. Dans ce contexte, le piégeage est un outil de conservation essentiel qui nous aide à maintenir des populations fauniques stables et saines, d’une manière responsable.
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La fourrure est-elle toujours biodégradable même si elle est « apprêtée » pour la rendre plus durable?
La fourrure est une matière naturelle, organique et, comme tous ces types de matières, elle se désagrège rapidement et se biodégrade à moins que des mesures préventives ne soient pas prises. Pour prolonger la vie des vêtements en fourrure, les peaux subissent tout d’abord un processus spécial d’apprêtage appelé « tannage». Ce processus protège les follicules des poils tout en préservant la peau et la rend moins susceptible de se désintégrer, donc plus durable.
Cependant, le tannage ne peut empêcher entièrement la détérioration de la fourrure; éventuellement elle séchera et deviendra cassante. Mais lorsque le vêtement est correctement entretenu la biodégradation peut prendre plusieurs dizaines d’années.
À l’instar de toutes les autres matières organiques, la fourrure finit par se biodégrader et pourra même être compostée pour enrichir le terre de votre jardin. À fin de démontrer cela et de comparer le taux de dégradation de la fourrure naturelle avec celui de la fausse fourrure (qui est fabriquée à base de pétrole), Truth About Fur a fait l’expérience d’enterrer des échantillons des deux types de peaux pour vérifier leur vitesse de dégradation. Les résultats ont été concluants : après un an, la vraie fourrure s’était presque entièrement biodégradée tandis que la fausse fourrure était restée intacte.
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Est-ce que les animaux à fourrure sont piégés uniquement pour leur fourrure?
Le piégeage serait important même si personne ne voulait de la fourrure. Aux États Unis le piégeage réglementé est maintenant un élément essentiel de la gestion responsable des ressources fauniques. Beaucoup de gens ne savent pas que les pièges modernes sont aussi employés pour capturer les animaux, sans les blesser, afin de leur installer des colliers émetteurs ou étiquettes d’identification à des fins de recherche ou pour réintroduire des espèces (p.ex., loups et loutres de rivière) dans des régions où ils ont été précédemment éliminés. Le piégeage est également essentiel pour protéger une trentaine d’espèces de plantes et d’animaux en voie de disparition. La grue blanche, par exemple, aurait eu certainement disparu aux États-Unis en dedans de deux ans si l’on n’avait pas piégé intensivement des prédateurs, tels les coyotes et les renards, dans leurs aires de nidification.
Les tortues de mer sont également protégées par le piégeage de ratons laveurs et des renards qui recherchent et déterrent leurs œufs. Les loups doivent être gérés pour protéger le bétail alors que les castors peuvent causer des millions de dollars de dommages aux habitats forestiers, à l’approvisionnement en eau, aux terres agricoles, routes et autres propriétés par les inondations. Dans les villes, les mouffettes et les ratons laveurs transportent de maladies mortelles (la rage) et de parasites dangereux, tels que les (nématodes) ascaris intestinaux.
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Comment détermine-t-on le prix des fourrures?
Le prix des fourrures est déterminé de la manière traditionnelle, selon l’offre et la demande. Les trappeurs et éleveurs d’animaux à fourrure envoient leurs peaux à l’une des trois enchères de fourrures en Amérique du Nord où les experts ’’classeurs’’ les trient en ’’lots’’ selon le type de fourrure et la taille, couleur et qualité de chaque peau. Il y a aussi des enchères importantes en Europe, le plus grand producteur de fourrures d’élevage (vison et renard) au monde. Les négociants de fourrures, les designers et les fabricants du monde entier se rassemblent lors de ces ventes qui ont lieu plusieurs fois chaque saison. Après une période d’inspection, chaque ’’lot’’ de fourrure est présenté par le commissaire-priseur dans une pièce où 300 à 400 acheteurs internationaux se concurrencent pour s’assurer d’obtenir les fourrures dont ils ont besoin pour l’année à venir.
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Est-ce que les éleveurs et les trappeurs obtiennent un juste prix pour leurs produits?
Oui. Toutes les principales enchères en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde, sont maintenant détenues par les producteurs eux-mêmes. Les éleveurs et les trappeurs reçoivent la pleine valeur de leurs peaux avec seulement une petite commission qui est déduite pour couvrir les coûts d’opérations des enchères et supporter les programmes de développement de marchés.
Toutefois, étant donné que les prix des peaux sont influencés par l’offre et la demande ils peuvent fluctuer considérablement. Par exemple, à partir de 2018, les peaux de coyote de première qualité valent plus cher parce qu’ils sont utilisés pour garnir les parkas de duvet si populaires aujourd’hui, tandis que les prix du rat musqué et du castor sont en baisse.
La fourrure d’élevage est de même. La plupart du temps, le vison génère assez de profit pour permettre aux agriculteurs d’investir dans leur entreprise mais suivant les cycles de l’offre et la demande internationales, occasionnellement les prix peuvent chuter au-dessous du coût de production.
Par ailleurs, les prix ne sont pas le seul facteur influençant la production de la fourrure. Par exemple, les trappeurs récoltent encore du rat musqué et du castor même lorsque les prix de ces fourrures sont faibles parce que ces espèces peuvent provoquer des dégâts considérables à l’environnement si leurs populations ne sont pas gérées. Ces espèces à fourrure ainsi que d’autres sont également utilisées comme aliment.
Réponse par :
Howard Trager, Négociant en fourrures (Montréal, Canada)
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Combien de temps cela prend pour fabriquer un manteau de fourrure?
Cela peut prendre de 40 à 100 heures de travail artisanal méticuleux pour créer un manteau de fourrure. Chaque vêtement est fait à la main en utilisant des techniques artisanales, transmises de génération en génération par le biais de traditions ancestrales. Chaque manteau est individuellement coupé et cousu – et dans mon cas, tricoté ou tissé– donc chaque pièce est unique, une véritable œuvre d’art.
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La fourrure est-elle encore une matière chaude même lorsqu’elle est rasée pour être moins encombrante?
Oui. Une grande partie de la chaleur qu’une fourrure fournit est en réalité fournie par le « duvet », qui est plus dense, tandis que les poils de garde, étant plus longs, protègent contre les blessures, le vent et la pluie.
Aujourd’hui le rasage est souvent utilisé pour réduire le volume et le poids d’un manteau de fourrure et, bien que l’épaisseur du duvet puisse aussi être réduite, le principal objectif du rasage est de raccourcir les poils de garde. Les poils de garde des fourrures rasées de bonne qualité, sont entièrement enlevés au préalable par l’épilage, un processus communément appliqué aux peaux de castor. Parce que raser ou épiler les poils de garde a peu d’effet sur ses propriétés d’isolation, un manteau en fourrure rasée est idéal pour les hivers secs, comme doublure ou sous forme d’accessoires. Pour les hivers pluvieux et venteux, une fourrure à poil long peut être préférable.
La fourrure la plus populaire au monde, le vison, a naturellement des poils de garde courts, ce qui signifie qu’elle est naturellement légère et s’adapte à un grand nombre de styles même sans devoir être rasée.
Deux types de fourrures méritent également une mention spéciale.
Le chinchilla est le deuxième type de fourrure en termes de densité (après la loutre de mer) et n’a aucun poil de garde. C’est donc une fourrure extrêmement chaude, mais pas une que vous aimeriez porter sous la pluie.
Par contre, le phoque annelé et le phoque du Groenland n’ont rien d’autre que des jarres et aucune fourrure en-dessous. Les vêtements en peau de phoque ne sont de ce fait parmi les plus chauds mais ils sont extrêmement résistants à la pluie et au vent.
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Est-ce que les créateurs de mode utilisent de la fourrure dans leurs nouvelles collections?
Oui, actuellement plus de créateurs de mode que jamais utilisent la fourrure dans leurs collections. Dans les collections de prêt-à-porter de l’Automne/Hiver 2017 à New York, Londres, Milan et Paris, la Fédération internationale de la fourrure (IFF) a rapporté que des 354 créateurs en vedette, 190 ont utilisé de la fourrure.
La fourrure est depuis longtemps appréciée par les designers et leurs clients pour la chaleur et la sensation de luxe qu’elle procure ainsi que pour sa beauté, mais la façon de travailler la fourrure a beaucoup évolué et considérablement élargi son potentiel de création ces dernières années. De nouvelles techniques ont rendu la fourrure plus polyvalente et ont donné aux créateurs plus de liberté créative. En plus des manteaux, la fourrure est utilisée pour faire des vestes et autres petites pièces à la mode, comme doublures et garnitures et pour un large éventail d’accessoires de mode.
Les activistes des droits des animaux aiment citer la liste des marques qui n’utilisent pas de la fourrure, mais le fait est que la majorité de ces marques sont de moyenne et bas-de-gamme et le prix trop faible pour inclure des matières de luxe telles que la fourrure. Cependant, parmi les marques haut de gamme, la fourrure continue d’être une matière importante dans la plupart des collections de ces designers, parmi lesquels : Alexander McQueen, Balenciaga, Dior, Fendi, Louis Vuitton, Prada, Salvatore Ferragamo, Valentino et bien d’autres.
Réponse par :
Alexandra Suhner Isenberg, director, online communications (2014-2018), Truth About Fur
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Pourquoi les créateurs de mode n’utilisent pas de la fourrure synthétique au lieu de la fourrure naturelle?
Certains le font, bien sûr, mais la plupart des meilleurs créateurs utilisent de la vraie fourrure. Comme on dit, la copie est le compliment le plus sincère! Les créateurs se sont rués sur la fourrure à cause de son extraordinaire douceur et texture riche et luxueuse. Aucun produit synthétique ne peut même se rapprocher de cela. Dans un monde où la conscience sociale est très valorisée, les créateurs ne manquent pas de bien se renseigner sur ce qui est important pour les consommateurs. Aujourd’hui, ils savent que la vraie fourrure est une ressource naturelle renouvelable, produite de manière responsable et durable. En revanche, la plupart des fausses fourrures sont faites à partir de pétrole, une ressource non renouvelable. Jusqu’à un gallon de pétrole est utilisé pour produire trois vestes de fourrure synthétique. La production de fibres synthétiques implique également des réactions chimiques à haute température, produisant des substances potentiellement nocives. Cependant, certains créateurs proposent de la fausse fourrure afin de donner un choix à leurs clients en termes de prix, puisque la fausse fourrure est généralement moins chère, et aussi à ceux qui aiment le look de la fourrure mais préfèrent de ne pas en porter. Nous soutenons ce libre choix.
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Où puis-je acheter une fourrure?
Cela dépend du type de fourrure souhaitée. Les fourrures plus fonctionnelles, comme les parkas garnis de coyote ou les chapeaux de chasse en raton laveur, sont souvent vendues dans les magasins d’articles de sport ou de plein air. Comme tout le reste, ils peuvent également être achetés en ligne. Les fourrures mode, généralement plus chères, comme les manteaux de vison et les vestes de renard, sont vendues dans des boutiques spécialisées et salons de fourrure. Là, vous recevrez des conseils d’experts sur les différents types de fourrure et les styles le mieux adaptés à votre propre style de vie.
Voici deux excellents guides des détaillants de fourrures au Canada et aux États-Unis.
Il y a également un marché croissant pour la fourrure vintage, qui est beaucoup moins chère. Les meilleurs endroits pour acheter des fourrures vintage sont les boutiques de vêtements vintage, les marchés aux puces et les magasins d’antiquités, Si vous souhaitez remodeler une fourrure vintage, adressez-vous à un salon de fourrure; ils offrent souvent ce service.
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Truth About Fur
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Je peux m’attendre à ce que mon manteau de fourrure ait quelle durée de vie?
Cela dépend du type de fourrure. Il n’est pas rare de voir des manteaux de vison bien faits qui sont encore en bon état après 20 ou 25 ans d’utilisation. Le castor et le mouton (karakul) de Perse ainsi que le raton laveur et le coyote sont des fourrures très durables. Le chinchilla, la plus douce de toutes les fourrures, est par contre plus fragile. La durée d’utilisation que vous pourrez obtenir de votre fourrure sera augmentée par les soins que vous lui donnerez (p.ex., l’entreposage professionnel) et par le remodelage.
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Qu’est-ce que je peux faire avec mon vieux manteau de fourrure (ou un manteau reçu en héritage)?
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À quoi dois-je faire attention en achetant un manteau d’occasion?
Il y a quelques éléments clés qu’il est important de garder à l’esprit lorsque vous recherchez des fourrures vintage. Tout d’abord, examinez le vêtement attentivement. Assurez-vous qu’il n’y a pas de déchirures, que le poil ne se détache pas facilement et que la fourrure n’a pas jauni. Cela peut signifier que la fourrure a commencé à s’oxyder, quelque chose qui n’est pas désirable. Deuxièmement, le cuir doit être souple et le poil doux au toucher. Si le cuir est friable et craquant, ou si le revers des peaux n’a plus d’élasticité, la fourrure est presque à la fin de sa vie et vous devriez l’éviter.
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Comment dois-je protéger mes fourrures hors saison?
La meilleure chose à faire pour vous assurer que votre fourrure durera pendant de nombreuses années est de la faire nettoyer professionnellement et de l’entreposer hors saison chez le détaillant de fourrures de votre localité. Il dispose d’une pièce réfrigérée, avec la température et l’humidité spécialement contrôlées pour préserver la fourrure.
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Il y a-t-il un marché pour la fourrure de lapin ?
La fourrure de lapin a longtemps été utilisée pour produire de vêtements et accessoires, mais elle n’est pas très durable et ne peut concurrencer des fourrures comme le vison ou le renard. La fourrure de lapin de haute qualité est surtout produite en Europe, en particulier en Espagne et en France, tandis que la Chine produit une qualité plus commerciale. La production de ce type de fourrure en Amérique du Nord uniquement artisanale.
En Amérique du Nord, il y avait dans la première moitié du XXe siècle, un marché florissant pour la fourrure de lapin qui était souvent teinte pour imiter des fourrures plus coûteuses. Par exemple, le « minkony » était de la fourrure de lapin teinte pour ressembler au vison, tandis que « l’hermiline » était du lapin blanc, parfois imprimé avec des taches noires pour ressembler plus authentiquement l’hermine. Cependant, avec la mise en place des règlements sur l’étiquetage, des lois plus strictes et la disponibilité croissante du vison d’élevage, l’utilisation de la fourrure de lapin a diminué et aujourd’hui il n’y a plus de marché pour la fourrure de lapin en Amérique du Nord.
Bien plus important aujourd’hui est la demande pour la laine produite à partir de lapins d’Angora, élevés spécialement à cette fin. Mais comme on utilise seulement les poils et pas la peau, ce n’est pas considéré comme étant de la fourrure.
Réponse par :
Alan Herscovici, Senior Researcher, Truth About Fur
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