Je peux comprendre pourquoi certaines personnes peuvent penser cela, surtout si elles ne sont pas au courant de la façon dont l’homme a empiété sur la nature à travers ce pays et l’a profondément transformée.  Nous n’avons plus un environnement ’’naturel’’ et nous ne pouvons plus esquiver notre responsabilité de redonner un peu d’équilibre à un système qui a été radicalement bouleversé.  Les biologistes parlent souvent de la ’’capacité de support’’ d’un habitat naturel.  Mais aujourd’hui, il faut aussi penser à la ’’capacité de support sociétal’’, en d’autres termes, le nombre d’animaux et les sortes d’animaux que l’homme est prêt à tolérer à proximité? Les coyotes et les renards sont en train d’happer des chiens et des chats de l’arrière-cour de maisons dans beaucoup de villes et de villages. Les orignaux et les cerfs entrent en collision avec les voitures provoquant des blessures graves. Les castors inondent des forêts et des routes, des champs et des propriétés ; les ratons laveurs et autres espèces sont porteurs de maladies dangereuses et de parasites, y compris la rage et les ascaris intestinaux.  Nous coexistons à proximité d’animaux sauvages dans une grande partie de notre pays et nous devons y maintenir un quelconque équilibre.  Dans ce contexte, le piégeage est un outil de conservation essentiel qui nous aide à maintenir des populations fauniques stables et saines, d’une manière responsable.  

Réponse par :

Bryant White, Biologiste, de l’Association of Fish and Wildlife Agencies(Missouri, USA)
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